Ma personnalité ? Tu oses m'interroger à ce sujet ? Prends donc connaissance des rumeurs et reviens me voir. Il paraît que je suis une princesse glacée. Le suis-je vraiment ? Je n'en ai aucune idée. Dans le fond, je crois être comme la glace : froide, belle et dure d'apparence. La réalité est tout autre. Je suis fragile. Tout se brise toujours dans ma vie. Suis-je censée cacher toujours ma véritable personnalité ? Je ne permettrais à personne de voir mes pleurs. Je ne suis pas faites pour rentrer dans vos clichés. J'ai besoin d'être différente, j'ai besoin qu'on me rassure. Je suis toujours cette fille dehors lorsqu'il pleut, celle que l'on regarde sans la voir. Je suis celle qui tombe amoureuse de vos reflets dans un miroir. Que vous dire sur moi ? Mon père m'a profondément marqué. Je veux devenir quelqu'un...

Anastazia Illyria Kovenshka
Qui étais-je ? Sur mon certificat de naissance il y avait mon nom complet, celui de mes parents, ma date et mon lieu de naissance. Ces petites choses qui déterminaient qui était une personne. Mais lorsqu'on changeait d'identité ? On s'inventait une autre vie, un faux certificat. Qui était-on alors ? La personne que l'on avait délaissé ? La nouvelle identité qu'on s'était crée ? Quelqu'un de totalement différent. Étais-ce nos gestes, nos attitudes, nos décisions, nos pensées qui déterminaient qui nous étions ? Ou la vie se résumait-elle à un bout de papier rempli le jour de notre naissance ? Était-on conditionnés pour quitter ce monde seul, nu, et avec pour seul passeport ce bout de papier insignifiant ? De quoi était fait les souvenirs des gens que nous quittions ? Étais-ce un sourire, un visage ou des attitudes, des manies ? Se rappelait-on de l'identité ou de la gestuelle ? Qu'est-ce qui était important dans le fond ? Les personnes que nous aimions ? Ce que nous voulions montrer de nous aux autres ? Ce que l'on était à l'intérieur ? Était-on condamné à vivre le chemin du destin dans le conditionnement aléatoire que le hasard avait tiré pour nous ?
La réponse scientifique à cette question aurait été totalement différente du raisonnement abordé plus haut. Il était possible d'envisager la vie et l'identité d'une personne sur sa composition biochimique : les cellules de son corps. On peut tracer tout un profil, créer une véritable identité. Mais tout cela ne disparaît-il pas à la mort ? Les chaires se consomment, seuls vestiges de la vie restent les os. Peut-on juger une personne sur l'allure de sa dépouille, cinquante ans après ? La science est certes exacte, mais connaît-on réellement la personne ? On ignore tout du caractère, de la voix, des réactions. Tout ce que l'on trouve est viscérale. Savoir qu'une personne s'est cassé le poignet à tel âge, qu'elle a pratiquée tel sport suivant certaines marques... Peut-on dire de ceci qu'il s'agit d'une vraie connaissance de la personne ?
Et pour le monde de la magie ? Est-on défini sur les compétences que l'on as ? Sur ses actes ? Est-on jugé sur son nombre de BUSE ? D'ASPIC ? Sur sa maison peut être ? A t'on échouer si l'on ne suis pas le chemin de ses parents ? En intégrant une maison qui n'étaient pas la leur, les déçois t'on ? Se mesure t'on à ce que l'on est à l'école de sorcellerie ? Échoue t'on si l'on ne devient pas préfet, joueur de Quidditch ou que sais-je encore ? Comment mesure t'on la progression dans le monde de la magie ? devient-on un traître si l'on se lie avec des moldus ?

Au fond, qui suis-je ?

Je suis née à Glasgow, en plein cœur de l'hiver, de parents russes et tout deux sorciers. Les sorciers sont mal vus en Russie, et ils avaient fuient dans un pays qu'ils savaient moins hostiles : l'Ecosse. Tout semblaient parfait pour que le cliché de la bonne famille soit pris. Erreur. En faites, tout aurait été parfait si j'avais été un garçon. On m'a élevée à la russe : ma mère n'a eu qu'un seul enfant, et ce fut moi. Mon p-ère, que je répugne à appeler ainsi, a toujours voulu avoir un garçon. Toutes leurs tentatives pour avoir un autre enfant après moi restèrent vaines. Je fut donc la seule à porter le noble nom de Kovenshka.
Une enfance difficile forge le caractère : je suis devenue une princesse glacée. Froide, mais d'une intelligence remarquable. J'ai beaucoup étudié. Dans la grande maison que possède mes parents en plein cœur de Londres, je suis tombée dans la magie très tôt : j'ai changé de couleur mon ours en peluche préféré à l'âge de 3 ans. Bien entendu, ma mère à été très fier. Mon père ? Il ne s'en ai pas aperçu. Mon géniteur passait son temps au salon, se déplaçant parfois jusqu'à la bibliothèque pour prendre un autre livre. J'ai découvert dans cette pièce ma passion pour l'instruction : j'ai lu et relu tous les livres de sortilèges. J'en étais passionnée, dès l'âge de 9 ans. J'avais des choses à prouver.
Ma lettre pour Poudlard ? Elle a ravie ma mère, bien entendu. Il fallait que sa petite fille soit parfaite pour entrer dans cette grande école à la réputation si parfaite. J'ai été intégrer dans la maison qui me correspondait, et ça a été la plus grande déception de mon père : ce n'était pas celle dans laquelle il avait fait ses études. Mais qu'importait pour moi : j'ai découvert l'école du savoir, un lieu en lequel je pouvait être à la fois froide comme la glace, et brulante dans mes lectures. Mes notes ? Elles sont bonnes, très bonne. J'entre en 6ème années, avec toujours les deux même passions : le Quidditch, et l'apprentissage. Sans vouloir me vanter, je me débrouille plutôt bien dans les deux. Ils faut dire que ma mère m'a toujours entrainé à ça.

Alors maintenant il faut que je suive ma propre route. Et croyez moi, je vais marquer les esprits.

En faites j'ai pas exactement fait gaffe à la date sur l'ancienne version, c'est juste que j'ai du mal à compter avec les années donc j'avais du voir quelqu'un en 6ème année et j'avais repris la date de naissance.
Normalement celle là doit être bonne. Sinon, je te pries d'être indulgentes, les maths et moi on est pas tellement copines.